Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Oni Dreizehn

13 février 2006

#4

Il longe les murs, à l’affût et l’arme tendue.
Les murs sont sales, il enjambe des plaques de bois qui servaient de cloisons, il longe les semblant de reste de couloir. Certaines portes son cloisonées de planchettes et débris.
ll y a des portes à droite et à gauche et le couloir semble incroyablement long, ce n’est pas un petit immeuble, des gens sans doute fortunés vivaient la dedans avant de partir avec tous l’argent de la ville.
Il vient juste de dépasser la cinquième porte quand il entend un bruit. Il s’arrête de marcher, un éternuement.
Il se cache dans l’entrebâillement d’une porte et arme son Colt. Un autre bruit, comme quelqu’un qui marche sur une brindille, un enfant apparut alors, sortant d’un appartement.
Oni fronce les sourcils et reste caché. L’enfant ne doit pas avoir plus de six ans, mal habillé d’un t-shirt troué et d’un jean trop court. Le petit garçon s’est arreté au milieu du couloir, il regarde en direction de là ou se trouve Oni.
Oni qui remarque que l’enfant ne ressemble aucunement aux avis de recherches qu’il a croisé en ville. Évidemment cela ne voulait rien dire...
“ Monsieur ? “
Fit le garçon d’une petite voix.
Un dilemme s’oppose a lui. Il l’a vu. Si il se montre et que c’est un piège il est foutus, si il se montre et que ce n’est qu’un orphelin qui se cache pour vivre comme ont en voit tant, il ne risque rien. Une chance sur deux. Son choix se pose uniquement sur une cigarette trouvée cinq mètres devant l’entrée, ça aurait très bien put être l’immeuble d’en face ou d’a côté.
“ Monsieur ? “
Sans trop savoir pourquoi, Oni sort de sa cachete et se plante devant le gamin qui ne bouge pas d’un pouce. Oni garde l’arme pointé discrètement sur lui.
“ Fiche le camps petit. “
Le môme sourit puis s’enfuit en courant. Oni l’oublie et continue ses recherches.
Quinze minutes plus tard il tombe de nouveau nez-à-nez avec un mégot de cigarette. C’était donc le mauvais choix.
Au même endroit la tête du même enfant que tout à l’heure apparaît a travers l’entrebâillement d’une vieille porte a sa gauche. Il lui montre un sourire et toutes ses dents.
“ Le monsieur est là ! “
Fit-il en riant.
Oni fronce les sourcils, c’était un piège. Pas le temps d’esquisser le moindre mouvement que quelque chose s’abat sur sa nuque.
Puis plus rien.

Publicité
Publicité
9 février 2006

Autre - Croquis

Juste des croquis, des recherches et des pas terminés !

oni_2_pt

oni_croquis_pt

oni_etudes_pt

oni_1

oni_3

oni_4_pt
SuperSize

8 février 2006

#3

Il s’habille. Il change de peau.
Chemise blanche, pantalon noir. Il enfile sa longue veste noire au col chinois. Il prend le Colt sous son oreiller. Il le regarde quelques secondes, c’était l’arme que son frère avait utilisé, il la garde pour se souvenir. Pour avoir de la haine dès qu’il appuyait sur la gâchette.
Oni soupir et le range dans le fourreau à sa ceinture. Puis, il pris une petite boucle d’oreille, un clou pas si simple que ça car il suffisait d’une préssion du doigt et un message était immédiatemment envoyé à As et Trèfle.  En cas de pépins...
Et enfin, sous le lit, une boîte précieuse. A genoux par terre il la tire vers lui et l’ouvre cérémonieusement. Son Katana. Il étincèle à la moindre lumière. Son regard et ses mains le caresse une seconde puis il referme la boîte et la repousse sous le lit.
Il ne doit pas se faire remarquer. Se balader dans les rues un sabre sur le dos n’aurait pas été la chose la plus intelligente qu’il aurait fait durant sa vie pour faire des repérages. Il accrocha alors un couteau militaire sous la jambe gauche de son pantalon.
Voilà, il part en chasse.

Il marche dans les rues. En commançant par les plus peuplés. Il veux entendre les rumeurs. Guetter les conversations, il veux savoir si d’autres enfants ont disparus, si c’était le cas, les gens ne manqueraient pas d’en parler. Il guette également les avis de recherches.
La petite ville est très peuplée, mais surtout très pauvre. Les gens sont débraillés, les maisons sont malsaines est en mauvais état. Il n’y a plus d’argent ici.
Il marche une heure avant d’arriver au centre-ville. Beaucoup de monde, les échanges commerciaux attirent la périphérie comme l’intérieur au même endroit.
Les mains dans les poches, il observe de ses yeux expèrts et écoute toutes les discutions un peu fébriles.
Bingo.
Un avis de recherches pour deux autres enfants est collé sur le mur d’un vieil immeuble. Et sur celui d’en face également... Depuis quatre jours, un petit garçon et une petite fille. Très jeunes. Oni sait très bien pour qu’elle raison les enfants sont enlevés, le Clan veux faire grossir les rangs. Il est bien placé pour le savoir car il y a deux années de ça il a porté lui-même à bien une mission d'enlévement.
Il fronce les sourcils, il sait dans quel genre d’endroit ils se cachent, le tout est de le trouver.
Ce n’est que deux heures plus tard qu’il s’arrêta enfin. Un indice, une imprudence, inacceptable, de la part des ravisseurs.
Un mégot de cigarette sur le bord de la route. Ses yeux le braquent et il se baisse pour l’attraper. C’est bien ça, le Clan se fournit chez cette marque de cigarette et aucune autre.
D’un coup sec de l’index il jette le mégot par terre et se redresse. Son regard suit l’entrée du bâtiment et monte jusqu’au sommet.
Les vitres brisées, aucune lumière, immeuble desafecté. Y a-t-il un étage souterrain ?
Sont indice est certes maigre, il se pourrait bien que les hommes soient dans un autre bâtiment, mais il n’a pas le choix, autant visiter le lieu avant d’abandonner.
Il sort son arme, jette un regard à gauche et à droite et pénètre dans l’immeuble.

8 février 2006

#2

Le petit matin éclaire doucement la maison en ruine. Les trois compères étaient installés ici depuis deux mois, un petit record en soit. D’habitude, ils ne restaient que deux semaines voir un mois au même endroit. C’était calme, trop calme.
Oni est assis sur une chaise. Torse nu, le visage eclairé par la lumière crue du soleil levant, il regarde dehors. Un an. Un an qu’elle est morte. Un an. Mais il a toujours l’impression que c’était hier, il ne s’en sortira jamais.
Il enfuit sa tête dans ses mains. Il se sent si vide, il ne sait même plus faire couler ses larmes.
“ Tu ne t'es rendormies ? “
Il sursaute et se redresse, Trèfle est là derrière lui avec une tasse de café entre les mains. Elle est habillée d’un immense t-shirt blanc en guise de pyjama. Les yeux tout fermés de fatigue.
Il fait non de la tête et détourne de nouveau son regard vers la fenêtre.
“ As dort ? “
“ Oui, mon homme dort comme une pierre ! “

Un petit sourire se dessine sur ses lèvres, elle s’installe sur la chaise en fasse de lui. La tasse de café fumant se pose sur la table. Trèfle sort un paquet de cigarette d’un tiroir juste derrière elle et s’allume un clope. Un bouffée de fumée sort de sa bouche et elle regarde Oni de ses yeux perçant.
“ C’était quoi, cette nuit ? “
“ Comme d’habitude. “
“ Ah... Bon. “

Elle s’abstint de poser des questions, l’air un peu désolée elle changea de sujet.
“ Tu crois pas qu’il faudrait que nous changions de baraque ? “
Il fronce un peu les sourcils.
“ Je sais pas. C’est étrange cette tranquilité. “
Elle boit une gorgée de son café.
“ Moui, c’est pas habituel. C’est pour ça que c’est peut-être dangereux de rester, en plus, nous sommes tout le temps sur le qui-vive, c’est fatiguant à la longue. “
Oni acquiesce d’un signe de tête. Un moment passa sans que ni l’un ni l’autre ne parle. L’une fumant sa cigarette et terminant son café, l’autre réfléchissant à tout et a rien le regard toujours perdu vers ailleurs.
“ Une dernière chasse et on s’en va. “
Elle le déviseage un peu.
“ Quoi ? Mais je croyais que tu n’avais plus de pistes par ici ! Qu’est-ce que tu m’raconte ? “
“ J’ai rencontré un gamin hier. Un gamin orphelin qui vit pas mal dans la rue et il m’a dit, en échange d’un billet bien sur, qu’un môme avec qui il vivotait plus ou moins était partit avec un gars il y a trois jours, depuis il ne l’a plus revus. “

La brune en face fronce les sourcils.
“ Bah, tu ne nous en a pas parlé... Et puis qu’est-ce qu’il te dit que c’est le clan ? “
“ La description que m’en a fait le gamin. “
“ Aaaaah... Bon part en chasse alors. Si t’a besoin d’aide hein. “
“ Merci, mais je vais d’abord roder un peu, on verra bien. “
“ Oué... Comme d’hab t’façon. “

Elle tire une dernière fois sur sa cigarette et l’écrase dans la tasse vide puis elle s’étire en baillant.
“ Et toi et As, pas de contrats ? “
“ Non, plus personne n’a besoin de nous ici. C’est embêtant car nous avons besoin de blés, donc grouille toi de terminer tes commissions, Oni. Car après on se casse ailleurs ou il y a de quoi gratter la merde et bosser ! “

“ Je sais je sais... De toute façon je voulais y aller dès qu’un de vous deux serait debout. “
Trèfle se lève en souriant. Elle fait une tape sur l’épaule d’Oni et l’embrasse sur la joue.
“ Fait gaffe et bip nous si tu as besoin de renforts, on reste là aujourd’hui. “
Oni lui sourit.
“ Merci. “
Elle lui fait un clin d’oeil et sort de la pièce.

oni_n1_pt
SuperSize

7 février 2006

#1

Il a les mains attachées dans le dos, à genoux par terre. L’homme qui le tient au sol est un ami, pardon, était un ami. Maintenant, il le menace d’un automatique sur la tempe.
Elle est debout devant, fiere, à regarder le père de l’homme à genoux. Oni sent le canon de l’arme se planter un peu plus dans son crâne. Elle dit des mots, lui ne comprend pas tout, il est sonné.
“ Maître, c’est de ma faut s’il a agît ainsi. Tue moi à ça place. “
Le monde devient moin floue, les traîts des personnages deviennent plus net. Son père, le regarde dégouté, puis un sourire mauvais se dessine sur sa bouche quand il tourne le regard vers la femme.
“ Comme tu veux Tenshi. Si tu me dit que c’est de ta faut je veux bien le croire. Sauf que tu vois, je pense que c’est de sa faute à lui également. Toujours cette faiblesse, j'avais predit que ça se terminerait ainsi. “
Il le pointe avec le doigt. Tenshi lui lance un regard crispé. Elle sait bien ce qui va se passer.
“ Maître, il n’a rien fait, je l’ai drogué, je l’ai manipulé. “
Elle perd de sa crédibilité. Le Maître rit avant de lui répondre en s’approchant d’elle menaçant.
“ Tu oublies ton entrainement petite, il y a beaucoup trop de passion dans tes propos. Ryû ! “
Il se tourne vers l’intérieur du batîment. Un jeune homme, qui ressemblait comme deux gouttes d’eaux a l’autre jeune homme à genoux par terre. Même âge, mêmes chevelures brunes, même petit sourire sure de lui, même sabre, même taille, même entrainement. Ils étaient toujours opposé en couleurs, lui toujours en blanc, Oni toujours en noir. Ils étaient inséparables. Mais aujourd'hui Ryû n'est plus un frère. Il les a trahis.
Le père sort un Colt, un Colt anciens et précieux, et le lui tend.
“ Que puis-je, père ? “
Lui répond t-il en attrapant l’arme, sans un regard pour son frère jumeau.
“ Tue les. “
Le père s’en va. Ryû sourit et fait un signe. Un homme attrape les bras de Tenshi et la tient fermement.
Elle tourne la tête vers Oni qui sent son coeur sortir de sa poitrine et les larmes innonder ses yeux. Elle bouge les lèvres silencieusement il lit “ je t’aime “. Le coup part et elle tombe. La jolie femme, grande, mince, si magnifique avec ses cheveux noirs, si delicatement farouche, les joues si douces et la personnalité trempée. Elle qui ne serait morte pour rien au monde qui aimait vivre. Elle tombe au sol d'un coup, une tache de sang recouvre rapidemment sa poitrine.
“ NOOON ! “
Il réagit tout de suite, d’un mouvement que seul la rage peut permettre, il se libère de l’emprise de l’ami perdu. Ami qui ne réagit pas à temps. Oni lui brise la nuque en deux mouvements. Les autres gardes arrivent sur lui. Ryû aurait put l’abattre, mais il préfère regarder le spectacle.
Oni est, avec son frère, le plus puissant tueurs rarement égalé dans l’histoire du clan. C’est pourquoi il les brisent et les tuent à une vitesse fulgurante. Cinq hommes terassé en quelques instants.
Aveuglé par la douleur, par la perte, par la colère et la haine il ne s’arrete pas. Il prend le sabre d’un des hommes et fonce en position d’attaque sur son frère.
Il sort son sabre a son tour. Les lames se frolent, se cognent, glissent, dérapent mais ne tranchent pas.
“ Cette fois-ci ne fait pas attention à ne pas m’éccorcher, car je ne suis plus ton frère. “
Lui murmure t-il quand leur deux visages ne se séparent plus que de quelques centimètres.
Oni ne peux rien répondre, ne peux rien dire seulement hurler et lui mettre un coup de poing.
Ryû ne s’y attendait pas, il tombe à genoux sur la terre, le nez en sang. Oni lui donne un autre coup de poing, puis des coups de pieds. Il le frappe, pendant un moment. Visage, abdomen, poitrine, jambes. Il ne peut pas s’arreter. Quand il ne bougea plus, voir même un peu après, il attrapa le Colt au sol et penetra dans le temple. Alors il tua tout les gens qui croisaient son chemin. Parfois des hommes et des femmes qui l’avaient elevés et qu’il connaissait depuis ses premiers jours. Il tomba enfin sur son père. Sans rien dire, il lui trancha la tête.
Puis il sortit en courant. Il sauta par dessus le corps de Ryû pour l'éviter puis s’agenouilla près de Tenshi et embrassa une dernière fois ses lèvres froides. Elle était si belle. L’erreur commise était l’amour. Elle était enceinte et Ryû qui était le seul à connaître son secret, l'avait rapporté a leur père.
Deux personnes du clan ne pouvait s’aimer. Les mariages étaient arrangés selon les signes et les croyances. Elle n’était pas sa destiné. Il n’était pas sa destiné. Des bruits venaient vers lui. Un dernier baiser et il s’enfuit.

“ Oni ? ONI ! “
Il se reveilla en sursaut, haletant, en sueur, les larmes aux yeux.
As le surplombait un main sur le coeur.
“ Putain tu a poussé un cri ahurissant, ont a cru qu’on nous avait trouvés ! “
Oni repris sa respiration et avala sa salive.
“ Je... Je suis désolé. “
Dit-il en jettant un oeil à la porte. Trèfle le regardait un peu inquiette, et sans doute un peu exaspérée, tenant un gilet, qui appartenait à As, autour de ses épaules.
“ Ca va ? “
Lui demanda t-elle au bout d’un moment.
Toujours ahurit il fit un signe de tête de gauche à droite. Les images le hantaient.
“ Non... Non ça va pas du tout. “

Publicité
Publicité
7 février 2006

Autre - Illustrations

Tout ça ce sont toutes des illustrations terminées, elles n'illustrent rien de particulier, c'était juste pour le developpement du perso ^^

oni_1nb_pt3


oni_3_colo_pt1


oni_pan_pt


oni_gun_pt


oni_crayon_pt

7 février 2006

Autre - Présentation

Bienvenue dans la rubrique qui concerne tout ce qui n'est pas l'histoire en elle même !

Comme je suis dessinatrice, j'illustrerai régulièrement certaine note, et puis comme cette histoire est en fait un parallele a un projet de bande déssinée je fais beaucoup de recherche sur Oni et son univers.
Donc je mettrai tout ici bien sur ;)

Des commentaires ça me ferait vraiment plaisir...
En plus, je part un peu dans l'inconnu, je n'ai jamais fabriquée une histoire de toute pièce toute seule jusqu'à maintenant (en général ce sont des projets communs) et surtout dans un univers qui ne se déroule pas tout à fait dans le présent mais dans un futur assez pessimiste :s .
Donc des critiques, des conseils, des avis, ou simplement des insultes ou des compliments, ça me ferait tres plaisir et surtout tres utile !

Que puis-je dire d'autre... Ah oui, le début risque d'être plutot maladroit, pour la simple et bonne raison que moi meme je ne connais pas toute l'histoire encore ni tout l'univers.
Ici ce sera un peu le même concept que mon autre histoire ( voir dans les liens ), c'est a dire soit seulement des instants qui se déroulent a diffèrent moment et pas de rapport direct niveau temps, ou soit des histoires qui se passent en quelques notes. C'est en général assez improvisé ( je préfère ) bien que la trame principale est déjà en tête.

J'espère arriver a donner de caractère et une vraie personnalité à ce personnage qui a vu le jour dans mon crâne un 19 janvier 2006, et qui depuis me poursuit. Il me tient reellement à coeur et je vais y mettre dedans tout ce qui m'est possible.

Voilà, bonne ( j'espère en tout cas ) lecture !

Publicité
Publicité
Oni Dreizehn
Publicité
Archives
Publicité